par Jonas E. Alexis
Netanyahou a déclaré la guerre aux citoyens américains. Pas avec des chars. Pas avec des missiles. Avec quelque chose de bien plus insidieux.
Algorithmes des réseaux sociaux ? Détournés. Liberté d'expression ? Assaillie. Critiques ? Réduites au silence, parfois de façon permanente, ici même sur le sol américain.
C'est une guerre sans champs de bataille, menée dans l'ombre. Des armes silencieuses pour des guerres silencieuses. Et ces armes, ce sont les données. Vos pensées, vos déplacements, votre vie privée - cartographiées, suivies et stockées. Chaque recherche, chaque message, chaque mot de passe deviennent des munitions.
Ils le disent haut et fort maintenant. Les fédéraux se rangent au pas. Pourtant, la plupart des gens ignorent qu'ils sont attaqués. Mais ne vous y trompez pas : vous êtes la cible. Internet est le nouveau champ de bataille. Et si vous n'agissez pas, vous avez déjà perdu.
Et si vous pensez que cela semble extrême... attendez de voir ce que nous avons découvert ensuite.
Netanyahou l'a ouvertement admis : Internet est le nouveau champ de bataille d'Israël - et les Américains sont dans le collimateur.
Regardez les zones de guerre actuelles de Netanyahou, les destructions au Moyen-Orient dans leur guerre sur sept fronts. Seul un imbécile pourrait ignorer son avertissement lorsqu'il se vante des armes de nouvelle génération d'Israël.
Et ne sous-estimez pas la portée d'Israël aux États-Unis.
Le directeur du FBI et sa petite amie, ancienne agente de renseignement israélienne - qui n'est certainement pas une amatrice - appellent désormais ouvertement à la fin du Premier Amendement - au nom d'Israël.
Kash Patel affirme que les réseaux sociaux aux États-Unis sont «hors de contrôle» et qu'il incombe aux autorités fédérales de les maîtriser. Il n'y a pas si longtemps, on vous aurait traité de complotiste si vous suggériez que les autorités vous surveillaient sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, elles le disent haut et fort.
Israël ne se contente pas de contrôler les autorités fédérales, de faire chanter le Congrès et de payer des influenceurs américains pour faire du astroturf, il a également pris le contrôle mondial des VPN, les outils mêmes auxquels les gens font confiance pour cacher leurs activités les plus privées.
C'est énorme. Et le plus effrayant, c'est que presque personne ne se rend compte du danger qu'il court.
Ils nous ont dit que les VPN étaient la solution : un manteau numérique pour disparaître en ligne, cacher vos traces et protéger votre vie privée des gouvernements et des entreprises.
Et 1,6 milliard de personnes y ont cru, confiant aux VPN leurs recherches, leurs secrets, leurs activités les plus privées.
Mais voici la vérité effrayante : cette protection a été volée. Les VPN ne vous protègent pas : ils sont devenus un véritable filet mondial de surveillance et de chantage.
Quand Netanyahou parlait de «banques de données», il ne parlait pas de tableurs ni de comptes d'épargne. Il parlait des VPN, le réservoir des secrets du monde. Le coffre-fort où l'on a fait croire aux gens qu'ils étaient en sécurité.
Comment Israël a-t-il réussi ce coup ? Ni avec des armes, ni avec des chars, mais grâce à des conseils d'administration, des rachats et des portes dérobées.
Trois des six VPN les plus populaires au monde - ExpressVPN, CyberGhost et Private Internet Access - appartiennent à une seule et même entreprise : Kape Technologies. À première vue, il s'agit d'une entreprise technologique basée à Londres.
Mais si l'on retire l'étiquette, la vérité devient très sombre, très vite.
Kape n'est pas une entreprise technologique comme les autres. Ses origines remontent à Crossrider, un distributeur de logiciels malveillants connu pour pirater les appareils des utilisateurs. Et sa direction ? Composée de vétérans du renseignement militaire israélien, ceux-là mêmes qui ont développé les outils de surveillance les plus puissants d'Israël.
Nous parlons des vétérans de l'Unité 8200 - la NSA israélienne sous stéroïdes. Maîtres du piratage, du chantage et de la surveillance de masse. Ils ont créé Pegasus et Cellebrite, des logiciels espions utilisés pour espionner des milliers de journalistes et d'hommes politiques à travers le monde, notamment par l'Arabie saoudite pour traquer et assassiner le journaliste dissident Jamal Khashoggi.
Nous parlons également de l'unité Duvdevan, l'escadron de la mort d'élite israélien. Des commandos formés pour s'infiltrer, se déguiser, mener la guerre par la tromperie et commettre des assassinats.
Ce ne sont pas que des noms. Ils figurent sur les CV des PDG, développeurs et financiers de Kape. Le fondateur, Teddy Sagi, est l'un des hommes les plus riches d'Israël ; un escroc condamné qui finance l'armée israélienne et se vante de placer d'anciens agents dans ses entreprises.
Ce sont ces mêmes personnes que vous payez pour protéger votre vie privée. Ce n'est pas juste une blague de mauvais goût, c'est une blague, et c'est de vous qu'ils se moquent.
Car la réponse est : ils l'étaient. Mais avec VP.net, ce n'est plus le cas.
Les événements récents le montrent clairement : Israël a baissé les bras. Et cette fois, la guerre vise directement les citoyens américains. Surtout ceux qui refusent d'obtempérer, ceux qui refusent de se plier aux règles, comme l'explique Tucker Carlson.
Il est temps de dire non. Rejetez le programme mondialiste. Rejetez «Israël d'abord». Expulsez les espions qui se cachent dans votre téléphone, vos applications, vos appareils.
source : VT Foreign Policy via La Cause du peuple